Le 1er février 2018, Sandrine Avrit passera la main à Yannick Gohaud. C’est un grand changement à la Gourinière ! Sandrine restera salarié sur la ferme jusqu’en juillet, pour assurer la transition.

Yannick, présent sur la ferme depuis juillet 2017, reprend la ferme, ses activités, en l’état. Pas de changement en vue quant à la présence au magasin, sur le marché de Clisson, dans les cuisines de restaurants nantais ou sur les étals de grandes surfaces de la région. Toujours en agriculture biologiques, les poulets, pintades, canards, continueront d’occuper les 7ha de parc de la Gourinière.

Yannick est solidement ancré au monde agricole depuis de nombreuses années. Il a exploité en activité secondaire une ferme sur laquelle il élevait des chevaux de trait destinés à la pratique de l’attelage de loisirs et de compétition.
Pour compléter l’activité de cette ferme il élevait un petit troupeau de vaches allaitantes, commercialisées en vente directe.
Après une première partie de carrière professionnelle très active, Yannick aspire aujourd’hui à trouver un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Fort de convictions, il souhaite réorienter son parcours professionnel vers une activité de production, qui allie le bien-être animal et produit de qualité.

En prenant connaissance de l’offre de reprise de Sandrine, il a rapidement perçu la correspondance avec ses aspirations. Yannick est arrivé à la Gourinière en pleine moisson en juillet dernier. Il s’est tout de suite plongé dans le bain, avec son lot d’imprévu (panne, intempérie). D’abords investi dans le suivi des cultures, il s’est ensuite consacré à l’élevage. En décembre est venu le temps des volailles festives, avec des journées bien chargées, intégrant les abatages, les préparations de commande, les livraisons, la tenue du magasin, la présence sur les marchés.

Et Sandrine dans l’affaire ! Pourquoi part elle ? Depuis 15 ans à la tête de l’exploitation elle a mis en place nombre de ses projets : réorganiser le travail pour mieux équilibrer vie professionnelle et vie personnelle, agrandissement des surfaces cultivables afin de développer l’autonomie alimentaire de l’élevage et préparer le passage en bio, et enfin valider l’ensemble de l’exploitation en agriculture biologique.
Tous ses sujets ayant abouti, Sandrine a le sentiment d’avoir fait le tour de ses projets.
Son mari ayant été muté à Angers il a fallu prendre des décisions. Ce sera donc celle de vendre et d’accueillir du mieux possible son successeur en l’accompagnant pendant une année de transmission (07/2017-06/2018).

En tout cas, bons vents à eux deux !